Il y a autant de regards sur la forêt qu’il y a d’observateurs. L’intensification toujours plus forte de la sylviculture provoque un regain d’attraction vers les lambeaux de forêts plus naturelles, plus vivantes. Car l’homme et la vie sauvage ont besoin de lâcher prise pour se poser et se déployer. A bien y regarder ces forêts naturelles en libre évolution n’intéressent pas que les naturalistes et les écologues, elles sont un référentiel indispensable pour l’ensemble de la société.

La revue forestière française propose d’explorer trois regards complémentaires sur les forêts en libre évolution pour découvrir ce que l’on n’y trouve pas ailleurs. De quoi prendre une belle hauteur sur les gradients de gestion forestière.